Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
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Questions forum écologie : Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Bonjour à tous. Suite à plusieurs questions sur les qualités de peinture, de nettoyants et autres produits bio ou non toxiques (les deux notions ne se rejoignant pas toujours, malheureusement), j'aimerais vous faire part de mon expérience personnelle, espérant un peu qu'elle pourra aider certains d'entre vous, soucieux de leur santé, de la qualité de leur habitat.
Après plusieurs années de chasse aux toxiques ménagers et de bricolage "pour le principe", j'ai atteint récemment le stade de l'intolérance chimique multiple (voir www.sosmcs.org), et après quelques recherches librement résumées ci-dessous, je dois constater que les ennemis ne se trouvent pas seulement là où je les cherchais, loin s'en faut.
En effet, s'il est vrai que de nombreux produits et matériels de bricolage présentent des taux de solvants et toxiques passablement dangereux et en cela non négligeables, dont le redoutable alcool dénaturé, les véritables ennemis sont plutôt cachés sous le nom de "parfums" ou "fragrances", terme qui recouvre avec discrétion l'utilisation. notamment par une grande partie de l'industrie cosmétique, mais aussi par bien d'autres, de produits d'origine pétrochimique tous plus dangereux les uns que les autres, que l'on retrouve dans des produits aussi quotidiens que les déodorants d'ambiance, papier de toilette et lingettes parfumés, produits ménagers usuels, adoucissants textiles, bougies odorantes, etc., toutes choses agréables mais relativement inutiles que la pub vous présente comme un confort supplémentaire, voire indispensable.
Une fois chez vous, ces charmantes petites choses censées vous faire plaisir vous envahissent petit à petit jusqu'au moment où le corps n'en peut plus de les éliminer et se révolte brutalement, vous laissant migraineux, en proie à des vertiges et nausées incontrôlables, en un mot intoxiqué, et ce jour-là il est trop tard, c'est tout simplement irréversible, et s'aggravera à chaque nouvelle exposition.
Certains de ces produits ont en effet pour propriété de catalyser (multiplier, fixer et répandre, dans l'air et sur la peau) les odeurs qu'ils transportent, avec comme effet indésirable mais jusqu'à ce jour méconnu ou négligé de se stocker dans l'organisme, qui ne peut les éliminer totalement, jusqu'à la surcharge.
Ces réactions, non testées sur l'homme pour des raisons évidentes, sont prouvées sur l'animal par des laboratoires dont le sérieux ne fait malheureusement aucun doute.
Le plus moche dans cette histoire, c'est l'aspect silencieux de ce réel empoisonnement, et le fait que, contrairement à d'autres pollutions, il est impossible à la victime d'en déterminer l'origine - sans être totalement paranoïaque, on est libre de penser que les industries concernées, se sachant par la multiplicité des sources polluantes à l'abri de poursuites directes, n'ont pas grand intérêt à limiter les risques, et se contentent de faire des économies colossales, ayant remplacé petit à petit des matières premières nobles par d'autres bien moins chères, dont certaines peuvent même être considérées comme des déchets dangereux recyclés à bon compte.
Sur ce thème, je vous renvoie à un rapport remarquable sur le contenu des cosmétiques : greenpeace.org dossier parfum-de-scandale
Tout cela pour vous avertir d'un danger qui pourrait bien devenir un véritable fléau dans les années à venir, et vous indiquer au passage que le masque gris porté par un(e) inconnu(e) que vous croiserez bientôt dans un magasin ou les transports publics, est un filtre à charbons actifs, faible mais dernier rempart contre cette pollution généralisée allègrement diffusée par celles et ceux qui croient naïvement que se parfumer est une politesse.
Les alternatives existent, de plus en plus nombreuses, notamment sous l'appellation "sans dérivés pétrochimiques" et "parfums d'origine naturelle".
Il est d'ailleurs étonnant de constater, exemple parmi d'autres, que si une lessive ou un shampoing standard doivent être complétés par un adoucissant/après-shampoing, les produits plus "propres" ne nécessitent pas ce genre de complément, et que le léger surcoût à l'achat devient une économie qui allégera aussi votre caddie :-) Cordialement.
Après plusieurs années de chasse aux toxiques ménagers et de bricolage "pour le principe", j'ai atteint récemment le stade de l'intolérance chimique multiple (voir www.sosmcs.org), et après quelques recherches librement résumées ci-dessous, je dois constater que les ennemis ne se trouvent pas seulement là où je les cherchais, loin s'en faut.
En effet, s'il est vrai que de nombreux produits et matériels de bricolage présentent des taux de solvants et toxiques passablement dangereux et en cela non négligeables, dont le redoutable alcool dénaturé, les véritables ennemis sont plutôt cachés sous le nom de "parfums" ou "fragrances", terme qui recouvre avec discrétion l'utilisation. notamment par une grande partie de l'industrie cosmétique, mais aussi par bien d'autres, de produits d'origine pétrochimique tous plus dangereux les uns que les autres, que l'on retrouve dans des produits aussi quotidiens que les déodorants d'ambiance, papier de toilette et lingettes parfumés, produits ménagers usuels, adoucissants textiles, bougies odorantes, etc., toutes choses agréables mais relativement inutiles que la pub vous présente comme un confort supplémentaire, voire indispensable.
Une fois chez vous, ces charmantes petites choses censées vous faire plaisir vous envahissent petit à petit jusqu'au moment où le corps n'en peut plus de les éliminer et se révolte brutalement, vous laissant migraineux, en proie à des vertiges et nausées incontrôlables, en un mot intoxiqué, et ce jour-là il est trop tard, c'est tout simplement irréversible, et s'aggravera à chaque nouvelle exposition.
Certains de ces produits ont en effet pour propriété de catalyser (multiplier, fixer et répandre, dans l'air et sur la peau) les odeurs qu'ils transportent, avec comme effet indésirable mais jusqu'à ce jour méconnu ou négligé de se stocker dans l'organisme, qui ne peut les éliminer totalement, jusqu'à la surcharge.
Ces réactions, non testées sur l'homme pour des raisons évidentes, sont prouvées sur l'animal par des laboratoires dont le sérieux ne fait malheureusement aucun doute.
Le plus moche dans cette histoire, c'est l'aspect silencieux de ce réel empoisonnement, et le fait que, contrairement à d'autres pollutions, il est impossible à la victime d'en déterminer l'origine - sans être totalement paranoïaque, on est libre de penser que les industries concernées, se sachant par la multiplicité des sources polluantes à l'abri de poursuites directes, n'ont pas grand intérêt à limiter les risques, et se contentent de faire des économies colossales, ayant remplacé petit à petit des matières premières nobles par d'autres bien moins chères, dont certaines peuvent même être considérées comme des déchets dangereux recyclés à bon compte.
Sur ce thème, je vous renvoie à un rapport remarquable sur le contenu des cosmétiques : greenpeace.org dossier parfum-de-scandale
Tout cela pour vous avertir d'un danger qui pourrait bien devenir un véritable fléau dans les années à venir, et vous indiquer au passage que le masque gris porté par un(e) inconnu(e) que vous croiserez bientôt dans un magasin ou les transports publics, est un filtre à charbons actifs, faible mais dernier rempart contre cette pollution généralisée allègrement diffusée par celles et ceux qui croient naïvement que se parfumer est une politesse.
Les alternatives existent, de plus en plus nombreuses, notamment sous l'appellation "sans dérivés pétrochimiques" et "parfums d'origine naturelle".
Il est d'ailleurs étonnant de constater, exemple parmi d'autres, que si une lessive ou un shampoing standard doivent être complétés par un adoucissant/après-shampoing, les produits plus "propres" ne nécessitent pas ce genre de complément, et que le léger surcoût à l'achat devient une économie qui allégera aussi votre caddie :-) Cordialement.
15 janvier 2010 à 00:44
Réponses 1 conseils écologie
Invité

Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Invité
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Merci pour le temps que vous passez à nous alerter. J'apprécie.
SD
SD
16 février 2010 à 09:32
Réponses 2 conseils écologie
Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Merci SD. Votre soutien m'est précieux. J'aimerais surtout que vous et tous les autres ne soient pas gênés par ce récit. Pour l'instant, je le vis assez bien, et j'essaie surtout de faire changer les choses pour d'autres avant qu'il soit trop tard - aux premiers maux de tête, on peut encore se protéger. Je tiens particulièrement à remercier Patrice (et toute l'équipe Bricovideo) pour sa précieuse collaboration.
16 février 2010 à 21:45
Réponses 3 conseils écologie
Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Bonjour SD, Bonjour Marie,
Ce n'est jamais inutile d'alerter sur les risques de tous les poisons qui nous entourent. Sans faire de psychose, il est bon d'être informés. Merci à Marie pour l'enthousiasme et l'énergie qu'elle y consacre sur les forums Bricovidéo.
Après, ceux qui trouvent inutile cette sensibilisation peuvent ne pas la lire, à chacun ses choix et ses priorités. Mais quand même, les cabinets médicaux regorgent de migraineux, d'insomniaques, d'allergiques... pendant que les multinationales de la chimie et les GSB (entre autres) continuent à faire leur beurre et à creuser le déficit de la Sécu.
Si je peux ajouter une petite couche, il y un bouquin très intéressant, qui lève le voile sur l'ensemble des bombes à retardement chimiques qui nous entourent. C'est "La grande invasion" de Stéphane Horel. Cette journaliste indépendante a la même motivation et le même enthousiasme que Marie. A quoi bon faire de superbes maisons, bien brillantes, si c'est pour y mal vivre ?
Cordialement à vous.
Ce n'est jamais inutile d'alerter sur les risques de tous les poisons qui nous entourent. Sans faire de psychose, il est bon d'être informés. Merci à Marie pour l'enthousiasme et l'énergie qu'elle y consacre sur les forums Bricovidéo.
Après, ceux qui trouvent inutile cette sensibilisation peuvent ne pas la lire, à chacun ses choix et ses priorités. Mais quand même, les cabinets médicaux regorgent de migraineux, d'insomniaques, d'allergiques... pendant que les multinationales de la chimie et les GSB (entre autres) continuent à faire leur beurre et à creuser le déficit de la Sécu.
Si je peux ajouter une petite couche, il y un bouquin très intéressant, qui lève le voile sur l'ensemble des bombes à retardement chimiques qui nous entourent. C'est "La grande invasion" de Stéphane Horel. Cette journaliste indépendante a la même motivation et le même enthousiasme que Marie. A quoi bon faire de superbes maisons, bien brillantes, si c'est pour y mal vivre ?
Cordialement à vous.
20 mars 2010 à 14:36
Réponses 4 conseils écologie
Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Merci JF, c'est sympa ! Et aux dubitatifs, je dis patience, dans quelques années nous serons des centaines - et les masques seront devenus moins moches : -)))
22 mars 2010 à 19:44
Réponses 5 conseils écologie
Enquête sur la composition chimique des peintures et autres produits bio ou non toxiques
Information en provenance du forum-peinture.com : Choisir peinture glycéro acrylique
A partir du 1er janvier 2012 l'étiquetage des peintures et d'autres produits dans les magasins de bricolage est entrain de changer.

Des informations concernant ce nouvel étiquetage est expliqué sur le site développement durable.gouv.fr
(Respirez-mieux)
A partir du 1er janvier 2012 l'étiquetage des peintures et d'autres produits dans les magasins de bricolage est entrain de changer.
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Des informations concernant ce nouvel étiquetage est expliqué sur le site développement durable.gouv.fr
(Respirez-mieux)
08 janvier 2012 à 19:59